- Comme des fous, site créé pour changer les regards sur la folie, publie mon texte sur Wilma Carnes Wilson.
« They Call Them Camisoles » de Wilma Wilson, une analyse de Nausica Zaballos
A la fin des années 1930, Wilma, beau brin de fille athlétique, essaie de percer à Hollywood en jouant les doublures notamment dans des ballets aquatiques. Femme libérée, dotée d’un solide sens de l’humour, elle aime faire la bringue. Les années folles ne sont pas si loin que ça et Wilma entend s’affranchir des conventions bourgeoises.
Hélas, sa propension à boire lui attire des ennuis et sa mère insiste pour la faire interner au Camarillo Hospital. Elle y passe 4 mois et couche son expérience sur le papier. Ce sera They Call Them Camisoles, un témoignage à la fois informatif et hilarant… si, si ! car la demoiselle se révèle spirituelle, sarcastique et caustique ! Comment ne pas faire le parallèle avec Craig Rice qui au début des années 1940 réussit à marier dans ses écrits deux genres opposés, le roman noir et la screwball comedy ?
Hélas, Wilma n’aura pas le temps d’écrire d’autres ouvrages : elle mourra assassinée par un militaire qui n’avait pas supporté qu’elle résiste à ses avances.
A la fois brûlot féministe qui met en évidence les différences de traitement entre patients hommes et femmes et témoignage d’une survivante, They Call Them Camisoles est un récit à redécouvrir ! Merci à Comme des fous de mettre à l’honneur Wilma !