En maintenance : le site s’offre un nouveau look…
05/01 : je suis très heureuse et honorée de commencer l’année avec la publication de ma contribution au DicoPolHiS, Dictionnaire Politique d’Histoire de la Santé, créé par le Professeur des Universités Hervé Guillemain, à l’université Le Mans. Ma notice intitulée L’attrape-rêve à propos des politiques du rêve parmi les premières Nations amérindiennes est la première de 2021 et je vous invite à consulter les autres entrées de ce magnifique dictionnaire collaboratif, à la fois savant et accessible au plus grand nombre.
07/12 : From High Country News,a series of pictures (first published at Searchlight New Mexico) taken by Curtis Ray Benally tries to raise awareness about missing & murdered indigenous women. They’re astounding ! If you want to see more :
https://searchlightnm.org/seeing-red-the-color-of-the-spirits/
https://www.hcn.org/articles/photos-calling-back-the-missing
If you want to discover more work by Curtis, follow him on Facebook.
21/11 : Nouvelle sélection de photographies, séries « Sous le masque, la vie » et « Leur monde d’après », à découvrir ici.
20/10 : Suite à une demande de lecteur auprès de la rédaction d’Hérodote qui m’avait invitée à parler de la thèse Le système de santé navajo : transmission des savoirs rituels et scientifiques soutenue à Paris IV Sorbonne, je précise que celle-ci a fait l’objet d’une publication papier dans la collection Acteurs de la Science (L’Harmattan). Voir encart Encart-Systeme-de-Sante-Navajo-Zaballos.pdf.
Elle est disponible sur commande dans toute librairie, et aussi via Fnac, Amazon, Decitre etc…
Elle est aussi disponible dans une quarantaine de bibliothèques universitaires.
03/10 : Très fière d’avoir participé au numéro 5 ‘Spice Opera’ (coordonné par Nathalie Labrousse-Marchau) de la revue Le Ventre et l’Oreille avec ma nouvelle dystopique intitulée La Cadence Perpétuelle et les Naturophiles.
Découvrez le reste du numéro ici
28/08 : mon article sur les festivités du 15 août en Outremeuse, quartier populaire de Liège immortalisé par Georges Simenon, est paru dans les pages du site Géothèque. Une balade au milieu de géants et de sorcières : découvrez le monde à l’envers de la République Libre d’Outremeuse.
27/08 : rentrée à risque ! et si vous vous évadiez – avec vos enfants – dans la réserve navajo ? Temps de lecture recommande Contes navajos du grand-père Benally, publié aux éditions Goater:
» Chaque chapitre s’attarde donc sur un aspect culturel différent, en l’occurrence, le premier chapitre qui s’intitule « autour du feu, dans le hogan », pose donc, en première partie, la toile de fond Navajo et l’amorce de la narration. Et s’ensuit, dans la seconde partie, cette section explicative sur cette habitation qu’est le hogan, mot typiquement Navajo, qui désigne la maison traditionnelle. Ces sous-parties sont quelquefois accompagnées d’un chant traditionnel.
Comme je le disais plus haut, cette lecture est enrichissante autant pour les ados que pour les adultes : découvrir les mythes Navajo, je pense notamment au chapitre 2 intitulé « La dispute de premier homme et de première femme », qui conte ainsi les origines de l’homme selon cette culture amérindienne, m’a amené à réfléchir sur notre propre mythologie. Car à sa lecture, on peut éviter de dresser des comparaisons entre leur mythologie et la notre, on se rend compte en autre à quel point la place de la femme est nettement plus valorisée dans leur société que dans la notre. On découvre également la force du lien du peuple avec la nature, notamment à travers l’image du couple Araignée, qui symbolise l’art du métier à tisser, instrument à la base de la fabrication des tapis Navajo, couplé avec la récolte de la laine et des pigments. naturels Nous ne sommes finalement plus très loin des héros mythiques grecs… »
7 juillet 2020 : Alors que la plupart des festivals qui mettent à l’honneur les artistes navajos et hopis -comme celui qui se tient chaque année au Museum of Northern Arizona – sont annulés cet été à cause de la progression alarmante du coronavirus aux USA, je vous invite à découvrir un autre artiste amérindien : Ramson Lomatewama, sculpteur sur bois, souffleur de verre et poète hopi (ses poèmes ont été traduits chez Acte Sud).
5 juin 2020: Merci à Le ventre et l’oreille d’avoir accueilli mes recettes espagnoles pour un déconfinement ¡olé!
NON A BERKELEY ET SA MINE A CIEL OUVERT A RETORTILLO (SALAMANQUE)
NON à l’extraction d’URANIUM et la DESTRUCTION d’une ZONE NATURELLE PROTEGEE.
Dans ma thèse, Le système de santé navajo, que j’avais soutenue le 8 décembre 2007 à l’université Paris IV Sorbonne, j’évoquais le lien entre l’apparition de pathologies dites « nouvelles » comme le cancer chez les Navajos et les emplois générés par l’extraction minière, notamment d’uranium, dans la réserve. Dans l’onglet « Maladie récentes » de la page « Hopitaux » du présent site, j’écris à propos du combat mené par les habitants de la région de Shiprock et certains hataalis (praticiens traditionnels) contre les grands groupes qui, faisant miroiter une diminution du chômage (ce qui est faux puisque l’ouverture de mines détruit des emplois dans l’agriculture et le tourisme) et bénéficiant de lobbys gouvernementaux , continuent de saccager la terre et de tuer à petits feux les familles via la contamination des eaux, la déforestation, la pollution de l’air, le travail des mineurs sans masque, sans vêtements de protection…
Voici un extrait de l’article paru dans « In Motion Magazine November 13, 2006 » :
“Hundreds of Navajos worked in the open-pit and underground mines. No one told them about the dangers of radiation, so Navajo miners are dying of radiation-related diseases.
They leave widows, children, and other dependents, who most often must fight hard to get compensation benefits. Many are denied compensation by a bureaucracy that is bizarre to Navajo thought. The United States Department of Justice delays and quibbles about whether widows were “married” to men who fathered children and made homes with them, making Navajo women the “tag-along” victims of radiation poisoning. (…)
Children play on the tailings left from a thousand or more mining sites, and strong winds blow radioactive dust across Navajo lands. In 1979, the retaining dam at the Church Rock mine near Gallup, New Mexico, broke, sending tons of radioactive waste down the main drainage of the area — the Rio Puerco. Cleanup operations are still going on. That disaster devastated the traditional Navajo grazing country. Navajo people could not market their meat or wool. »
Heureusement, le projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Yucca Mountain dans le Nevada, projet qui date tout de même de 1984, est toujours en stand-by malgré les craintes que l’administration Trump ne lui donne son feu vert, après avoir été suspendu par l’administration Obama. J’en reparlerai prochainement à partir d’une intervention que j’avais faite en séminaire. 75% de la population du Nevada y est opposé.
Mais, à 1500 kilomètres de Paris, en Espagne, dans la région de Castille frontalière du Portugal, à 70 kilomètres de Salamanque, déclarée Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco, dans une zone de protection des oiseaux reconnue par l’Europe (ZPS), à proximité d’un complexe thermal qui remonte aux Romains, une multinationale australo-britannique entend creuser une mine à ciel ouvert pour en extraire de l’uranium !
Pour l’instant Berkeley (c’est le nom de l’entreprise) a arrosé les mairies précédentes et achète le silence d’adjoints en les nommant à des postes clefs, fait construire un parc pour enfants pour s’acheter la population locale de cette région très touchée par le chômage qui demeure néanmoins majoritairement contre l’ouverture de la mine. Plus de 1500 arbres multi-centenaires ont déjà été coupés alors que l’autorisation de commencer les travaux n’a pas encore été accordée.
Un jeune agriculteur de Retortillo raconte à un journaliste de El Pais : « Je ne comprends pas que la région laisse faire un tel projet. Les agents de la protection des forêts nous ont toujours dit de ne pas mettre de clochettes à nos vaches pour ne pas déranger la cigogne (…) et maintenant ils laissent Berkeley couper des arbres où se trouvent les nids. »
Berkeley réclame 500 000 euros de dommages et intérêt à un habitant du village, Jesús Cruz, pour avoir alerté contre les dangers du projet minier.
Soutenez-les : https://www.facebook.com/StopUranioCampoCharro/
Voir aussi : Mine d’uranium en Espagne : déboiser pour contaminer encore…
- Comme des fous, site créé pour changer les regards sur la folie, publie mon texte sur Wilma Carnes Wilson.
« They Call Them Camisoles » de Wilma Wilson, une analyse de Nausica Zaballos
A la fin des années 1930, Wilma, beau brin de fille athlétique, essaie de percer à Hollywood en jouant les doublures notamment dans des ballets aquatiques. Femme libérée, dotée d’un solide sens de l’humour, elle aime faire la bringue. Les années folles ne sont pas si loin que ça et Wilma entend s’affranchir des conventions bourgeoises.
Hélas, sa propension à boire lui attire des ennuis et sa mère insiste pour la faire interner au Camarillo Hospital. Elle y passe 4 mois et couche son expérience sur le papier. Ce sera They Call Them Camisoles, un témoignage à la fois informatif et hilarant… si, si ! car la demoiselle se révèle spirituelle, sarcastique et caustique ! Comment ne pas faire le parallèle avec Craig Rice qui au début des années 1940 réussit à marier dans ses écrits deux genres opposés, le roman noir et la screwball comedy ?
Hélas, Wilma n’aura pas le temps d’écrire d’autres ouvrages : elle mourra assassinée par un militaire qui n’avait pas supporté qu’elle résiste à ses avances.
A la fois brûlot féministe qui met en évidence les différences de traitement entre patients hommes et femmes et témoignage d’une survivante, They Call Them Camisoles est un récit à redécouvrir ! Merci à Comme des fous de mettre à l’honneur Wilma !
- Un auteur vit aussi pour le plaisir qu’il procure à ses lecteurs. Mon cher ami Luis, m’écrit depuis la Catalogne :
« La Ruta de la Plata me ha divertido y recordado mis tres años en la Universidad de Salamanca que aproveché para conocer Extremadura: todo lo que cuentas más Yuste, Olivenza, etc. i las Hurdes. Y no digamos la provincia de Salamanca. Yo tenía treinta años y coche…. Ya tenía una licenciatura por la Universidad de Barcelona y gozaba de privilegios… Lo que me faltó es saborear todos esos platos típicos de cada lugar. » (la Route de la Plata m’a divertit et rappelé mes trois années d’université à Salamanque…)
Au vu de la situation sanitaire, véritable catastrophe pour le monde de l’édition, et en particulier pour les éditeurs indépendants des grands groupes, la publication de la Ruta de la Plata est retardée. Mais je vous offre un extrait avec quelques recettes (pas toutes) dont le Zorongollo extremeño (salade de poivrons), les Perrunillas et d’autres du chapitre Estrémadure. Les encadrés « pour aller plus loin » ont été volontairement tronqués – voir marquage (…).
Pour lire cliquez ici :
Extrait-RutaPlata-recettesEstrémadure
- Sortez masqués, sortez couverts ! La crise sanitaire, politique et morale sans précédent que nous vivons suite à la pandémie m’a rappelé une autre forme de contamination, toujours présente mais dont on ne parle presque plus, et pour reprendre la formule SILENCE = MORT…
Alors que la crainte de la contagion semble plus que jamais présente malgré les amorces de déconfinement, et que la polémique enfle autour de la nécessité et/ou de la capacité du pays à faire tester ses habitants, je songe à un texte que j’avais produit à l’occasion du colloque “Le genre : quel défi pour la psychiatrie ? Biologie et société dans les classifications et la clinique” qui s’était tenu à la Faculté de médecine de Paris (Université Paris Descartes) les 3 et 4 décembre 2013.
Bien que les études de genre n’eussent jamais été mon domaine de recherche, j’avais été invitée à composer et présenter par le comité organisateur. Très vite, mon attention s’était portée vers Guillaume Dustan, trublion médiatique qui, coiffé d’improbables perruques à paillettes, multiplait les apparitions chocs et les déclarations provoc sur les plateaux TV des émissions de Dechavanne à Thierry Ardisson à la fin des années 1990.
Dans mes souvenirs de lycéenne, c’était du grand n’importe quoi avec un propos qui finissait par desservir la cause des droits des communautés LGBT. Pour préparer ce maudit papier commandé, j’ai plongé dans les écrits de Dustan et pendant près de 9 mois, j’ai lu et relu tous ses livres, même ceux massacrés par la critique, écrits en langage SMS et j’y ai découvert un discours extrêmement construit, raisonné, « justiciel » et réparateur, et surtout un auteur d’une sensibilité rare, un écorché vif qui malgré les outrances était un moraliste.
A la fin de mon intervention au colloque, des lecteurs et amis de Dustan, étrangers au milieu universitaire, se sont approchés de moi pour me remercier chaudement. Ils n’étaient venus que pour cette intervention sur leur écrivain préféré, disparu trop tôt. Aujourd’hui, je pense aux divas trans, aux créatures de nuit, aux clubbers, aux fêtards noctambules invétérés, aux travailleurs-ses du sexe, à toutes celles et à tous ceux que les biens pensants qualifient de monstres de foire. Et je partage ce texte pour donner envie à d’autres de lire Dustan, au delà de la perruque à paillettes. Cliquez ici-bas :
Cacher cette perruque que je ne saurais voir-Dustan
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- Jeudi 12 et vendredi 13 décembre, j’étais à l’université catholique de Louvain-la-Neuve en Belgique dans le cadre d’un colloque intitulé Visions et apparitions au cinéma : L’instant de la révélation organisé par le groupe de recherches Cinespi de l’Institut Interdisciplinaire de Recherches RSCS (Religions, Spiritualités, Cultures et Sociétés).
J’y ai présenté un article Le visionnaire nord-amérindien : entre stéréotypes hollywoodiens et parodie dont le powerpoint est disponible en cliquant ci-après : Le Visionnaire Amérindien(et aussi dans la partie du site Recherches)
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- La routedenausica est passée par Nausicaa à Boulogne-sur-mer, pas uniquement pour admirer le plus grand aquarium d’Europe, car la capitale de la côte d’Opale recèle un autre trésor : la collection de masques aléoutes et alutiiqs rapportée par Alphonse Pinart, un natif du nord de la France (né à Marquise), de ses expéditions sur l’archipel Kodiak et l’île d’Unga.
Source : Bibliothèque nationale de France, département Société de géographie, SG Portrait-1530 – http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb405868208
- Le château-musée de Boulogne sur Mer n’expose qu’une infime partie des 266 objets réunis par l’explorateur qui furent montrés pour la première fois au public dans leur intégralité en 1872 au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris. Si Pinart obtient la médaille d’or de la Société de Géographie en 1873, sa collection n’est ensuite montrée qu’en de rares occasions, en 1947 et plus près de nous en 1990 et en 2002 dans les locaux du musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie, peu avant sa fermeture.
- La collection de masques inuit boulonnaise suscite même certaines interrogations. Les masques rituels sont généralement brûlés ou cassés à la fin de la cérémonie. Par ailleurs, certains pigments utilisés seraient d’origine européenne. Alphone Pinart aurait peut-être demandé à des artistes ou shamans de reproduire certains masques qu’il aurait aperçus lors de cérémonies mais rien ne l’indique dans ses notes de terrain.
- Dans tous les cas, même si certains objets n’ont pas directement été utilisés lors de cérémonies, ils témoignent d’une culture – la culture sugpiaq– qui était vouée à disparaître au milieu et à la fin du XIXe siècle et qui connaît aujourd’hui une revitalisation de ses pratiques ancestrales notamment à travers les collaborations muséales dont celle entre le musée de Boulogne-sur-Mer et l’Alutiiq Museum de Kodiak. En 2006, dix artistes sugpiaq avaient fait le voyage en France, entamant un partenariat artistique qui culmina avec l’exposition itinérante Giinaquq : like a face.
La collection n’est pas bien mise en valeur au château-musée, l’éclairage n’est pas optimal pour la contemplation, et certaines pièces -pourtant magnifiques- sont reléguées dans un coin, devant des sorties d’aération ou d’autres tuyauteries… Il manque aussi des cartels de contextualisation sur la culture sugpiaq ou l’usage cérémoniel des masques mais le voyage – à deux heures de Paris- vaut le détour.
- Très heureuse d’avoir accordé un entretien sur la médecine en territoire navajo à Soline Schweisguth pour la rubrique Thèses curieuses : plaire et instruire en même temps du site herodote.net. Un site pour les passionnés d’histoire, fondé en 2004 par André Larané, journaliste scientifique que l’on peut entendre ici sur Canal Académie.
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- Depuis le 11 mai dernier et jusqu’au 1ier mars 2020, on peut admirer à l’excellent musée zurichois NONAM (Nordamerika Native Museum) une exposition consacrée au mystérieux Edward S. Curtis connu pour ses photographies des peuples premiers nord-américains prises entre 1907 et 1930. Les différents artefacts et documents rassemblés mettent aussi en lumière la collaboration de Curtis avec de nombreux hommes et femmes de l’ombre qui l’ont aidé à parachever sa monumentale œuvre The North American Indian. Pour avoir un aperçu de quelques unes de ses photographies, rendez-vous sur la page du site laroutedenausica.fr qui lui est dédiée.
Pour poursuivre la réflexion sur les stéréotypes de l’indianité dans les arts et les musées, consultez mon article “A Walk in Beauty at the Museum of Northern Arizona in Flagstaff. Representing and Explaining Navajo Culture at the 62nd Annual Navajo Festival.”présenté au 33ième American Indian Workshop, « Presentation and Representation » Revisited: Places, Media, Disciplines qui s’était tenu au NONAM à Zurich les 12 et 15 avril 2012.
Le résumé en anglais de l’exposition CURTIS. The North American Indian. A photographer’s legend :
« Native Americans used to call him the «Shadow Catcher». He captured their images, and, some suspected, their spirits as well. Edward S. Curtis’ warm sepia-toned images are masterpieces of photography and have become synonyms for stereotypes. They have shaped our idea of Native Americans and First Nations as much as Karl Bodmer’s paintings and Karl May’s novels. As famous as Curtis’ pictures may be, the story behind his iconic work «The North American Indian» is little known. It is one of superlatives and extremes, of high praises and harsh criticism, and one of astonishing perseverance. The exhibition sheds light on various aspects of this monumental œuvre, which is often attributed to a single man and his great vision. In fact, it tells the story of countless indigenous and non-indigenous participants and not least that of the beholders.
The 20 original photogravures on display testify to the outstanding quality of Curtis’s photographic work. All original pieces, 80 photogravures and 2 Volumes, are on loan from Niedersächsische Staats- und Universitätsbibliothek Göttingen, Germany. Due to conservation regulations, they will be exchanged four times during the exhibition. »
Dates of exchange of the original photogravures:
Quarter 1: 10 May to 21 July 2019
Quarter 2: 23 July to 29 September 2019
Quarter 3: 1 October to 15 December 2019
Quarter 4: 17 December to 1 March 2020
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- 05/06 : Printemps funeste pour les Code Talkers navajos : trois d’entre eux, William Tully Brown (96 ans, décédé le 3 juin), John Pinto (également sénateur démocrate, 94 ans, décédé le 24 mai à Gallup) et Fleming Begaye Sr ont trouvé la mort ces dernières semaines.
Ces vétérans de la seconde guerre mondiale ont participé à un programme top secret de cryptage de communications. Ils utilisaient le navajo, une langue extrêmement compliquée à apprendre et comprendre. Pour en savoir plus sur les Code Talkers et comprendre les origines et les modalités d’exécution du programme militaire, lire la page du site qui leur est consacrée.
Les Code Talkers ont également été immortalisés au cinéma dans le film Windtalkers, réalisé par John Woo… un film nécessaire et bienvenu mais pas forcément très proche de la réalité vécue par les soldats navajos. L’immense travers du film fut d’attribuer le rôle du personnage principal à un non-navajo, la star de l’époque Nicolas Cage, et bien entendu d’en faire un super héros blanc qui sauve les Navajos ! Pour lire mon analyse du film parue dans l’ouvrage collectif Memory in/of English-speaking Cinema : Le Cinéma comme vecteur de la mémoire dans le cinéma Anglophone aux éditions Michel Houdiard, cliquez ici ou rendez-vous sur la page des articles téléchargeables.
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- 26/05 : en cette fête des mères, la dualité de Première Femme et Femme Changeante, deux figures féminines majeures de la grande famille des êtres sacrés navajos, m’apparaît riche d’enseignements. Première Femme est la femme par qui le chaos arrive, engendré par la discorde. Déité primale, elle appartient aux mondes inférieurs, baignés de ténèbres, un univers chnotien aux contours flous où les lois physiques qui régissent le monde scintillant, à venir, de la surface de la terre, n’ont pas encore cours. Femme autoritaire, commandante, égocentrée, elle aspire à jouer un rôle politique majeur mais son désir de toute puissance la conduit à des décisions qui aliènent son entourage et surtout créent des factions, des clivages, empêchant l’harmonie, l’ordre et la beauté de régner. Il est toujours tentant de simplifier une spiritualité et philosophie de vie aussi complexe que celles des Navajos à quelques concepts clefs mais ces trois mots -harmonie, ordre et beauté- offrent une clef de lecture intéressante pour comprendre en quoi, Femme Changeante, miroir positif de Première Femme, constitue un chemin de vie à considérer pour connaître les bienfaits de « Sa’ah naaghai bik’eh hozhoon », « la longue vie et le bonheur qui suit la longue vie. »[1][1] traduction du Père Berard Haile, cité dans Sandner, Rituels de guérison chez les Navajo. Editions du Rocher, 1996, p.251.
Ce qui caractérise principalement Première Femme est son désir absolu de contrôle : dans un monde où règne les querelles entre espèces, le vol, et la violence, on pourrait le comprendre, mais les intentions de Première Femme sont peu louables : en exerçant une mainmise sur son entourage, en espionnant ceux qu’elle considère comme ennemis ou adversaires potentiels, elle ne poursuit pas le bien commun mais seulement le sien propre. Première Femme est rongée en permanence par la jalousie et la peur : de ne pas être respectée, de pas être aimée, d’être rejetée… Sa vie n’est que noirceur, doute et rancœur. Sa soif de possession à travers ses multiples infidélités est un moyen de se rassurer sur sa propre force de prédatrice : Première Femme prend et ne donne pas. Elle forme d’ailleurs un couple stérile avec Premier Homme comme si elle était incapable de donner la vie et devenir mère.
Femme Changeante adopte elle, dès son plus jeune âge, la posture de l’abandon. Elle ne lutte pas contre les éléments, comme le montre la magnifique scène où elle se donne au soleil : elle fait corps avec eux, accédant ainsi à une compréhension à la fois intuitive et pragmatique des lois de la nature.
- Quand Premier Homme trouve le magnifique bébé qu’est Femme Changeante au pied de Gobernador Knob, il est saisi de joie alors que Première Femme s’inquiète de cette mystérieuse naissance. La confiance est ce qui fait cruellement défaut à la compagne possessive de Premier Homme. Femme Changeante est dans l’acceptation : lorsque ses deux fils, les Jumeaux, quittent le domicile familial pour retrouver leur Père, qui ne les a pas reconnus et élevés, elle accepte leur choix même si elle craint de les perdre. La quête identitaire de ses enfants se double d’une bataille contre des monstres (qui symbolisent les différents maux qui affligent le peuple navajo). Là encore, Femme Changeante s’adapte, elle reconnaît ses limites et n’affronte pas le danger directement, comme lorsqu’elle rencontre le géant Yé’iitsoh, mais s’appuie sur des forces autres que les siennes, celles de Femme Araignée notamment.
Christian Larqué, fondateur de l’association Four Winds, me faisait remarquer il y a de cela quelques années, les similitudes entre la spiritualité et la conception du monde navajos et les philosophies orientales comme le taoïsme et son appel à ployer et non dominer. Femme Changeante nous invite à faire preuve d’humilité, à accepter le changement pour croître et évoluer. Capable de vieillir en quelques jours, elle peut aussi redevenir enfant. Gardons donc l’ouverture d’esprit et la curiosité de l’enfant tout en acceptant le dépérissement physique inévitable de la vieillesse. Tirons profit des expériences sans les catégoriser systématiquement en bonnes ou mauvaises. Défaisons-nous de la supériorité vaine que confèrent des savoirs intellectuels qu’on peut toujours relativiser pour accueillir ce que la vie, la Nature ont à nous donner.
- 18/05 : Dans la conception de Contes Navajo du grand-père Benally, j’ai souhaité rendre un hommage aux ouvrages jeunesse conçus au milieu des années 1970 en partenariat avec le Navajo Community College et le Rough Rock Demonstration School, le premier établissement éducatif de la réserve un proposer un enseignement bilangue anglais-navajo. L’idée, en collaborant avec l’illustratrice Juliette Iturralde, était de respecter l’esprit dans lequel les illustrateurs navajos des années 1970 travaillaient.
Ces ouvrages, richement illustrés, étaient rédigés par des anciens (‘elders’) de la tribu à destination des jeunes navajos grandissant dans des familles acculturées où la transmission des histoires sacrées n’était plus vraiment réalisée. Plusieurs artistes navajos, notamment Raymond Johnson, Andy Tsinajinnie (parfois orthographié Andy Tsihnahjinnie) et Hoke Denetsosie (voir la page qui lui est consacrée ici), concevaient, chacun avec leur style, des images détaillées. L’objectif était double :
- familiariser les enfants et adolescents (plusieurs niveaux de difficulté de lecture étaient proposés) aux grandes figures titulaires de la tribu, qu’elles soient des êtres sacrés comme Femme Changeante, Premier Homme et Femme Araignée, ou des responsables politiques et/ou spirituels renommés ; les deux tomes de Navajo Biographies évoquaient ainsi la vie de Zarcillos Largos, Manuelito, Barboncito, Henry Chee Dodge, Annie Dodge Wauneka…
2. décrire des traditions méconnues des jeunes navajos et pourtant constitutives d’une certaine identité tribale : tuer le mouton, traiter et filer la laine, confectionner des tapis, raconter les histoires sacrées dans le hogan, travailler l’argent…
- 16/05/2019 : Dans la version publiée de ma thèse, Le système de santé navajo, un chapitre (Les Navajos et les catholiques – pages 130-142) était consacré à la présence des catholiques Franciscains dans la réserve navajo. Une page de ce site évoque aussi les brillantes recherches ethnologiques et linguistiques menées par le Père Berard Haile. En me documentant pour écrire un article plus approfondi sur les relations entre les deux communautés, je suis tombée sur plusieurs magnifiques photographies prises par un mystérieux Père Simeon Schwemberger (1867-1931) qui a abandonné la bure par amour d’une femme (la nièce du supérieur, qu’il n’épousera finalement pas) mais surtout de l’art, puisqu’il mènera ensuite une vie semi itinérante dans le sud-ouest, exerçant divers métiers, mais ne cessant jamais de prendre de somptueux clichés qu’il vendra par la suite sous la forme de cartes-postales. La plupart de ses photographies sont accessibles via la collection digitale de l’université du Nouveau-Mexique (accessible en ligne) mais aussi la librairie du Congrès. Les 1765 plaques photographiques qui sont parvenues jusqu’à nous ont été confiées par la mission St Michael en Arizona à l’Arizona State University. C’est le Père Ron Walters, que j’avais pu interroger en 2006, qui a fourni d’autres éléments biographiques aux chercheurs et bibliothécaires nord-américains.
- Des femmes féministes avant la génération Me Too, les 343 salopes des années 1960 ou les suffragettes du début du XXe siècle ? Les mères et filles navajos depuis la nuit des temps. La revue de sciences sociales féministe intersectionnelle En Marges ! L’intime est politique a publié à l’occasion de la parution de son numéro 2 mon article Une histoire orale navajo féministe ? La séparation des sexes. A lire ici.
L’occasion aussi de revenir sur mon aventure intellectuelle avec les éditions militantes Goater et les choix littéraires, pédagogiques et éditoriaux réalisés pour concevoir Contes navajos du grand-père Benally et rendre hommage à la culture navajo.
Une revue détonante mais oh combien nécessaire dans le paysage intellectuel actuel que je vous invite à découvrir vite !
- Donnie Darko, film culte de toute une génération, ressort cet été dans les salles, distribué par Carlotta Films. Les fans du premier long-métrage de Richard Kelly auront droit aux deux versions de cet énigmatique long-métrage : celle sortie en France en janvier 2002 (la meilleure!) et la version Director’s cut (un montage rallongé de 21 minutes), jusqu’alors inédite dans l’Hexagone.
L’occasion de découvrir mon article intitulé « Donnie Darko de Richard Kelly ou la dénonciation d’une société aliénante », publié en 2016 dans l’excellent numéro 159 (Les écrans de la déraison) coordonné par Jocelyn Dupont, de la revue universitaire CinémAction. A lire ici
- A l’occasion de la nuit de la lecture (samedi 19 janvier), j’ai pu faire partager ma passion des amérindiens à un auditoire captivé dans le merveilleux cadre du musée Delacroix à Paris. Le fil conducteur de mes deux lectures était l’atelier d’artiste, avec, pour ouvrir le bal, un poème de la poétesse navajo Luci Tapahonso suivi d’un extrait de Relation de voyage chez les sauvages de Paris, recueil de deux lettres de Georges Sand qui raconte à un ami sa rencontre avec les danseurs amérindiens venus se produire à Paris dans le cadre du musée vivant de Georges Catlin.
Je vous invite à quitter le confort du salon du musée Delacroix pour les terres arides de l’Arizona. Paysages ocres, ciels incandescents et femmes aux cheveux noir de jais mais parfois le peintre, dans son atelier, a d’autres envies. Il s’agit d’un poème de la poétesse navajo Luci Tapahonso que j’ai traduit dans le cadre d’un ouvrage à paraître aux éditions Goater qui ont publié mon livre Contes navajos du grand-père Benally.
« Shifty eyes and Earth Women » de Luci Tapahonso, paru dans Seasonal Woman (1ier décembre 1982, Tooth of Time, pages 26-27).
De son hogan, visible depuis Shiprock,
On apercevait les matins d’été
Un ciel de velours bleu
Sur un sol d’or soyeux.
Tu sais, le hogan est moderne
Fait de bois, de papier bitumé, de lambris pour isolants.
Ici, réside un artiste
Qui parfois dessine beaucoup de blanches nues ;
Et les filles du coin disent qu’il s’adonne à cela
Parce que nous, femmes navajos, avons les fesses trop plates
Il travaille rapidement
En d’amples mouvements circulaires
Par petites touches.
Aucun besoin de converser là-bas
Comme accompagnement peut être Ella Fitzgerald ou BB King.
Mais surtout pas de discussion
D’un simple regard
Il impose le silence.
Au sol, une colonne de fourmis avance, paisible
Des points marrons se détachent du sol poudreux
Au même moment, il créé des images délicates
D’exquis mélanges de teintes colorées.
Les femmes navajos
Aux cheveux de jais
Aux yeux légèrement bridés
Entourées des ombres allongées de la terre
Ces femmes du ciel et du désert
Endurantes et fortes
Parfois, elles sourient avec facilité.
Des mèches de cheveux flottent au-dessus
Des couleurs des châles,
Des couleurs du coucher de soleil,
Des couleurs de Shiprock.
Ici, les reflets des femmes de Shiprock
Prennent forme dans le hogan…
Quand il n’est pas occupé à dessiner
Des femmes blanches, nues, alanguies
Avec le regard fuyant
Sous leurs larges chapeaux.
Écoutons maintenant la voix d’une femme du XIXe siècle, Georges Sand venue voir et entendre les danses de féroces indigènes d’Amérique du Nord. Ils font partie de la collection du musée vivant rassemblé par l’artiste peintre Georges Catlin. Nous sommes à Paris le 2 juin 1845, salle Valentino au 245-251 rue Saint Honoré. Delacroix assistera également à cette singulière exposition.
Trois Indiens s’assirent par terre ;
l’un frappait un tambourin garni de peaux, qui rendait un son mat et lugubre,
l’autre agitait une calebasse remplie de graines,
le troisième raclait lentement deux morceaux de bois dentelés l’un contre l’autre ;
puis, des voix gutturales qui semblaient n’avoir rien d’humain, entonnèrent un grognement sourd et cadencé,
et un guerrier, qui me sembla gigantesque sous son accoutrement terrible, s’élança, agitant tour à tour sa lance, son arc, son casse-tête, son fouet, son bouclier, son aigrette, son manteau, enfin tout l’attirail échevelé et compliqué du costume de guerre.
Les autres le suivirent ; ceux qui jetèrent leurs manteaux et montrèrent leurs poitrines haletantes et leurs bras souples comme des serpents, furent plus effrayants encore.
Une sorte de rage délirante semblait les transporter ;
des cris rauques, des aboiements, des rugissements, des sifflements aigus, et ce cri de guerre que l’Indien produit en mettant ses doigts sur ses lèvres, et qui, répété au loin dans les déserts, glace d’effroi le voyageur égaré, interrompaient le chant, se pressaient et se confondaient dans un concert infernal.
Une sueur froide me gagna, je crus que j’allais assister à une opération réelle du scalp sur quelque ennemi renversé, ou à quelque scène de torture plus horrible encore.
Je ne voyais plus, de tout ce qui était devant moi, que les redoutables acteurs, et mon cerveau les plaçait dans leur véritable cadre, sous des arbres antiques, à la lueur d’un feu qui allait consumer la chair des victimes, loin de tout secours humain ;
car ce n’étaient plus des hommes que je voyais, mais les démons du désert, plus dangereux et plus implacables que les loups et les ours, parmi lesquels j’aurais volontiers cherché un refuge.
L’insouciant public parisien, qui s’amuse avant de s’étonner, riait autour de moi, et ces rires me semblaient ceux des esprits de ténèbres.
Je ne revins à la raison que lorsque la danse cessa et que les Indiens reprirent, comme par miracle, cette expression de bonhomie et de cordialité qui en fait des hommes en apparence meilleurs que nous.
- Août-septembre 2018 : un hôpital psychiatrique californien mythique peuplé de fantômes de stars, c’est le Camarillo Hospital et c’est aussi une « micro-histoire qui réfracte, autour d’un lieu et d’une institution, l’histoire plus globale de l’antipsychiatrie et des politiques de la santé subséquentes à partir des années 1970, celle des controverses autour du caractère biologique ou social de la folie, celle des témoignages autour de l’internement, celle des conflits rémanents entre conceptions et pratiques thérapeutiques, celle des représentations « profanes» de la maladie mentale. » (dixit Jacqueline Carroy à propos de mon ouvrage)
Je mets progressivement en ligne tous les documents visuels que j’ai amassés pour écrire mon livre sur le Camarillo Hospital.
A découvrir ici
- 24 juin 2018. Temps de lecture livre une analyse pertinente et bien sympathique de Contes navajo du grand-père Benally !
« On se rend compte en autre à quel point la place de la femme est nettement plus valorisée dans leur société que dans la notre. On découvre également la force du lien du peuple avec la nature, notamment à travers l’image du couple Araignée, qui symbolise l’art du métier à tisser, instrument à la base de la fabrication des tapis Navajo, couplé avec la récolte de la laine et des pigments naturels (…) Ce livre qui conjugue à la fois une dimension narrative et didactique est une jolie découverte: j’aurais peut-être aimé, certes, en connaître un peu plus (une fois que l’on a commencé, il devient difficile de s’arrêter là), mais il est intelligemment construit, assez simplement et bien écrit pour attirer l’attention d’adolescents ainsi que d’adultes et au final aussi divertissant qu’instructif. »
- Dans le blog, des liens vers le programme du pow-wow Danse avec la loue, organisé depuis 1998 à Ornans (Doubs) par l’association Four Winds. J’avais eu l’occasion d’y assister en 2010, l’année où l’événement avait été inscrit sur la liste des événements de l’Année Internationale du rapprochement des cultures, portée par l’UNESCO. Pour découvrir l’événement en photos (celles prises en 2010), c’est par ici.
- I’m thrilled to be working on my new book: Ruta de la Plata, coming soon in your favorite book shop. A book about travel, history and original recipes!
- Metehera, créatrice de la librairie et du blog Books and Dreams, « recommande à 100% » Contes navajo du grand-père Benally : « ce recueil de contes, instructif et surprenant, ne fait que 116 pages mais il réussit à merveille à nous plonger dans l’univers des Navajos, nous permet de mieux comprendre la richesse de cette culture et les différentes menaces qui peuvent peser sur les Amérindiens depuis le XIXe siècle. »
- Fabrice Lecaër, créateur du blog tepee17 qui regorge d’infos et d’actus sur les tribus amérindiennes, a aimé Contes navajo du grand-père Benally : « Dan et Emma m’ont transporté avec eux dans leur voyage sur la terre de leurs ancêtres, un voyage entre le contemporain et l’ancien chez les Navajos. »
- Quelle histoire pour mon enfant a aimé Contes navajo du grand-père Benally : « Les illustrations en noir et blanc de Juliette Iturralde sont simples mais efficaces, subjectives. Une belle et surprenante découverte ! »
- Histoire d’en lire, site spécialisé dans la critique de fictions historiques jeunesse, a aimé Contes navajo du grand-père Benally : « En à peine 116 pages, ce livre, magnifiquement illustré par Juliette Iturralde, nous plonge à merveille dans l’univers des Navajos, nous permet de mieux comprendre la richesse de cette culture et la menace terrifiante qui pèse sur ces Indiens depuis le XXe siècle.Instructif et émouvant. » La critique complète peut être lue ici et aussi sur Babelio
- ça y est : Les contes navajo du Grand-Père Benally sont en librairie, à Nice à la librairie Jean-Jaurès, à Marseille à L’odeur du temps, à Grenoble chez Arthaud, à Strasbourg à la librairie Kléber, à Lyon à Terre des Livres et Vivement Dimanche, à Paris à Libralire et Quilombo… et une petite illustration de Juliette Iturralde pour un avant-goût (le combat des Jumeaux contre le géant)
- Les cartons sont arrivés chez l’éditeur, direct de chez l’imprimeur… et le 26 octobre dans les librairies.
- Le 21 août dernier, la grande éclipse solaire aux États-Unis a suscité de nombreux commentaires dans les médias. Écoutons ce que les Peuples Premiers ont à nous dire dessus : rubrique Blog: latest news from Indian country!
- Les bibliothèques sont un maillon essentiel de la chaîne du livre, elles aident le livre à se faire connaître, à trouver de nouveaux lecteurs. Mythes et Gastronomie de l’Ouest Américain est présent partout en France. Petit exemple aux quatre coins de notre pays : au sein du réseau des bibliothèques du Finistère(à Morlaix, Quimper, Brest…), dans le Nord, en Bourgogne (réseau de bibliothèques de Dijon), à Paris (bibliothèques du 5e, 9e, 11e, 16e et 18e arrondissements)… Alors n’hésitez pas à le retirer en rayon ou à le demander à votre bibliothécaire !
- Bientôt… Contes navajo du grand-père Benally, avec les belles illustrations de Juliette Iturralde.
- Mon prochain livre, hommage à la culture navajo, sera publié à l’automne aux éditions Goater. Libraires, vous pouvez d’ores et déjà, passer vos commandes auprès du diffuseur (Makassar) Hobo Diffusion et feuilletez leur catalogue pour les sorties rentrées-automne.
- Lecteurs, vous pouvez découvrir les autres titres de cet excellent éditeur qui a notamment sorti un inédit de Norman Spinrad, immense auteur de SF, dont les précédents ouvrages ont été édités aux Presses de la Cité, chez Pocket, Livre de Poche…
- 15 November 2016 : New (in English)! Each semester, I’ll bring you the latest news from Indian country. The first post is about Arigon Starr and geek culture among Native Americans: the first Indigenous Comic Con will take place next week-end in Albuquerque.
- Mythes et Gastronomie de l’Ouest Américain : Sur la Route ! est paru en novembre 2014 aux éditions Le Square, avec une préface d’Yvonne de Siké, spécialiste de l’anthropologie du rite et de la fête, et auteur d’une dizaine d’ouvrages de référence ou beaux-livres (Histoire de la divination, Larousse, Les dits de Noël, Hazan, Les masques, La Martinière…)
Les libraires qui souhaiteraient commander le livre peuvent contacter le distributeur DAUDIN à cette adresse : http://www.daudin-distribution.fr/A-132720-mythes-et-gastronomie-de-l-ouest-americain-sur-la-route.aspx
Également disponible sur amazon, fnac, mollat et decitre
Pour la revue de presse qui est consacrée à Mythes et Gastronomie de l’ouest américain (Toute la Culture, Les soirées de Paris, Made in USA, Les lectures de l’oncle Paul, BSC News, Guide du centre d’animation Maurice Ravel -12e arrondissement, Guide géo Californie 2016, Chez Mark et Marcel …) : un petit clic ici !
J’étais l’invitée de France Inter dans l’émission On va déguster : pour le podcast, c’est là !
Découvrez aussi en parcourant le menu Mythes et Gastronomie de l’Ouest américain, deux recettes inédites, les chansons qui ont accompagné l’écriture et une timeline très utile !
- La section consacrée à Crimes et Procès Sensationnels à Los Angeles, s’étoffe peu à peu, découvrez en photos d’archives les exploits de Clara Phillips, ex-danseuse de revue reconvertie en tueuse au marteau, les lectures philosophiques d’Édouard Hickman, étudiant modèle et découpeur de petite fille ou la fin tragique de Thelma Todd, l’égérie des Marx Brothers.
Pour la revue de presse (L’heure du crime sur RTL, Nova Book Box sur Radio Nova, K-Libre, Les lectures de l‘Oncle Paul, Toute la culture, L’écho républicain…), c’est de ce côté-ci !
- Quant au livre Le système de santé navajo, la version bouquin de ma thèse sur les Navajos, il est présent dans plus d’une trentaine de bibliothèques de par le monde et bien sûr disponible à l’achat en points de vente habituels. Vous voulez en savoir plus sur les Navajo, consultez les différentes rubriques qui leur sont consacrées (Santé Navajo dans le menu) !
A votre tour, laissez-vous séduire et prenez la route des grands espaces sur les traces des pionniers, explorateurs en tout genre, artistes, sages et guerriers amérindiens !
- Vous voulez poursuivre le voyage en photo et faire plaisir à vos proches : offrez un tirage d’art, c’est par là ! (États-Unis mais aussi Chine, Europe…)
- Enfin, si ce n’était pas suffisant, une sélection de mes articles universitaires publiés dans des ouvrages collectifs, actes de colloque etc… au fond du labo, à gauche !
Bonne route !
et mes critiques ciné et livres-ciné @ cinescribe.fr
Pour toute demande de conférence, intervention publique ou signature, merci d’adresser un mail à : presse@laroutedenausica.fr au moins 3 mois avant la date prévue de votre événement.